« Confliture frappe par sa sincérité. La scénographie minimaliste mais ingénieuse, sublimée par des jeux de lumière bien pensés, accentue l’intensité de sa performance. » Instants critiques

Danseur et chorégraphe hip-hop, Gaétan Schneider orchestre avec autant d’aisance les mouvements et les mots. Dans ce deuxième solo, à la manière d’un jongleur, il enchaîne les figures de break dance et les jeux de langage. Cette « confliture » évoque les tiraillements qui se jouent parfois pour faire un choix, la complexité à se positionner en tenant compte de tous les facteurs, à tout faire coïncider sans perdre ses objectifs, ses repères ou ses valeurs.

La danse et le théâtre rivalisent eux aussi dans ce spectacle où la langue se délie au fil d’une diction oscillant entre rap et poésie chantée. Différents ingrédients sont évoqués dont les assemblages constituent une ode au goût et à la nature. Une succession d’acrobaties et de prises de parole humoristiques se lie dans un mélange incongru, qui semble bouillonner comme la vie ou une marmite de confiture.